Pourquoi partir pratiquer la pêche à la mouche dans le Piémont alors que nous avons de fabuleuses rivières chez nous, en Haute-Savoie ? Pour tester les nouveaux produits bien entendu mais pas seulement ! Tout d’abord pour le charme et l’accueil de nos voisins italiens et je ne parlerai pas que des délicieuses spécialités piémontaises qui m’enchantent chaque année.
Je vais en Italie dans le Piémont depuis maintenant cinq ans et c’est toujours avec un immense plaisir que je retrouve mon ami et guide de pêche à la mouche Marc Boesch. Il m’a gentiment fait découvrir le coin et présenter ses compères gardes de pêche, Roberto et Stefano qui veillent sur leurs belles rivières.
Ces derniers répartissent les pêcheurs en fonction de la pression de pêche. De cette façon, vous n’aurez jamais 10 pêcheurs dans vos pattes. Si vous en croisez 2 ou 3 ce sera déjà beaucoup ! Concernant le programme de votre séjour, il sera établi avec Marc, en arrivant. Pour ma part, j’ai emmené un bon ami avec moi, à qui j’ai fait découvrir cette passion qu’est la pêche à la mouche en sèche. J’ai autant de plaisir à le voir tromper ses truites que si c’était moi, surtout avec ses propres mouches. Vous l’avez compris ce séjour est avant tout un moment de partage, d’échange et également le plaisir d’essayer de nouveaux produits.
J’avais emmené pour l’occasion mon nouveau chest poche avec sac à dos amovible à tester et qui vous sera bientôt proposé. Pour la pêche, les plus grincheux diront que les rivières italiennes sont pleines de poissons de remise, certes, mais pas que, et comme je le dis souvent, “la pêche à la mouche pour tous c’est la pêche pour personne”. Bref j’ai croisé beaucoup de nos compatriotes de pêche avec la banane d’avoir pu combattre des arcs et farios en pleine forme, what else ? En ce qui me concerne j’ai mon jardin secret là-bas, dans lequel je me retrouve complètement.
LE FAMEUX SPOT :
Vous vous doutez bien que je ne vais pas vous révéler l’endroit exact, de ce spot idyllique, non pas parce je ne le veux pas mais parce le terrain est difficile d’accès et nécessite un guide. En revanche, je vous invite à contacter Marc Boesch qui le fera à merveille. Là-bas, vous ne verrez pas de truites de bassines mais que des petites truites sauvages dans une eau limpide à faire monter sur vos sèches. C’est ma pêche, pour ceux qui me connaissent. Une approche des plus discrètes, une bonne observation des alentours, ma canne en bambou 8,6 (merci à Bernard Rigal) ainsi qu’une soie naturelle en DT de chez “ver à soie”. Et ma mouche favorite pour ce genre de pêche qui vient de mon Ami et guide de pêche Serge Rollo, si bien nommée: “3 en 1”.
Elle se voit bien (surtout du pêcheur), facile à monter et une seule mouche suffit en plusieurs tailles.
La difficulté commence par essayer de trouver un petit chemin pour descendre au fond de la vallée, terrain qui s’avère très escarpé (il ne faut ne pas s’y aventurer tout seul). Une fois en bas vous avez une impression de solitude en vous trouvant dans un lieu où peu de pêcheurs sont passés. Vous remontez la rivière en pêchant toutes les gouilles méticuleusement, avec de belles surprises croyez moi ! Physiquement c’est éprouvant, vous escaladez de gros blocs, en faisant attention de ne pas glisser. Nous étions équipés de nos nouvelles chaussures avec les semelles MICHELIN, qui ont fait assurément leurs preuves ! Nous avons parcouru en moyenne une petite dizaine de kilomètres par jour, cela équivaut à une belle randonnée en terrain plat et le soir nous étions bien fatigués. Dans ces conditions de pêche, il faut penser à avoir le minimum de poids. Il n’est dons pas question d’emporter tout son matériel, une boite à mouches suffit avec sedge, ignita et quelques terrestres. L’épuisette n’est pas utile, par contre ne pas oublier une veste de pluie light et une gourde d’eau. Ici vous n’aurez pas besoin de waders et un pantalon 3 couches suffit .
J’avais donc pris mon nouveau prototype de chest pack avec dos amovible, vraiment très pratique. Rien ne manque, une grande poche aimantée devant, avec deux autres poches derrière fermées par des zipps YKK double curseur. Il existe une accroche accessoires sur les cotés. Tout est à sa place bon équilibre sur les épaules grâce au sac à dos dans lequel j’avais glissé gourde et veste de pluie. Le seul inconvénient que je trouve sur ces chest-pack généralement, c’est le fait de ne pas voir ses pieds en vous déplaçant. Il ne remplace pas un gilet pour moi qui reste l’indispensable lorsque vous partez une journée complète pour pêcher différents spots.
Voilà j’espère avoir pu partager un peu de mon expérience avec vous, si vous voulez plus de renseignements, n’hésitez pas à joindre l’ami Marc ci-dessous.
Halieutiquement – Frédéric Leroy
Marc Boesch – Guide de pêche – 0680059781 – boesch.marc@hotmail.fr